Pourquoi sommes-nous debout ?

Parce que chaque organe, chaque cellule, chaque molécule et chaque atome de notre corps est impliqué dans l’ensemble du système de positionnement homéostatique Magrav. Et comme ce système est dynamique, il s’adapte automatiquement à tous les mouvements que nous faisons.

Il est également chargé de veiller à ce que nous ne nous désintégrions pas en molécules, cellules ou organes lorsque nous tombons.

La cohérence cœur-cerveau

Dans sa dernière pratique, Hélène Laporte a introduit la « respiration du cœur », une technique basée sur la technique de cohérence cœur-cerveau développée par Gregg Braden.

Elle se présente comme suit :

  1. Le cœur physique. Nous imaginons que l’air entre par l’endroit de notre poitrine où se trouve le cœur. Pour le ressentir plus clairement, nous pouvons placer notre main sur cette zone. À chaque inspiration, un ballon se gonfle sous notre main et à chaque expiration, il se dégonfle.

  2. Le cœur de l’âme. Il est situé sur le côté droit de la poitrine, de l’autre côté du cœur physique. Inspirez et expirez par ce point.

  3. La boucle de l’infini. Imaginez le symbole de l’infini avec une boucle autour du cœur et l’autre autour du cœur de l’Âme. À l’intersection de ces deux boucles se trouve la fenêtre de l’âme.

De cette manière, nous pouvons respirer dans notre cœur et notre Âme en même temps, en activant ce que l’on appelle le circuit du cœur, qui a son propre système nerveux et son propre cerveau et avec lequel nous activons l’intuition plus que la pensée rationnelle du cerveau de la tête.

Il est recommandé d’utiliser cette technique de respiration aussi souvent que possible au cours de la journée – elle permet de garder la fenêtre de notre Âme ouverte !


Pourquoi avons-nous des doigts ?

Cet article est basé sur un post de Alain Issalis dans le groupe PLASMA-LAURENTIDES Grigori Grabovoï nous dit que « Votre conscience s’exprime par votre corps et

vos mains » ; et M. Keshe, lors de son enseignement sur la Coupe de la Terre, nous affirme essentiellement la même chose.

Conventionnellement, nous utilisons nos doigts en tant que partie de nos mains pour « faire des choses ». Cela démontre notre attachement au plan matériel et au faire. La Science du Plasma et la Science de l’Eden nous montrent que nos doigts sont bien plus des antennes par lesquelles nous interagissons avec la réalité ; avec nos doigts nous donnons et nous recevons de la Lumière Informationnelle. Dans ce contexte, chaque doigt est lié à une sphère de notre réalité en particulier.

Les Indiens appellent la forme gestuelle ou l’ensemble des positions des doigts
« Mudra », ce qui signifie « geste » ou « sceau ». Dès la naissance jusqu’à la vie éternelle nous pratiquons un mudra, puisque nous avons constamment les mains dans une position. La vie change continuellement mais nos habitudes et surtout nos croyances font souvent que nous ne suivons pas les changements, mais maintenons une attitude plutôt rigide qui peut se montrer dans un positionnement rigide de nos doigts. Avec l’âge, les doigts peuvent figer dans un mudra car ils sont gardés souvent pendant longtemps dans cette position.

Donc, la position de nos doigts reflète l’état de l’âme de la forme physique – ou notre attitude envers la vie. D’ailleurs, souvent nos mains nous accompagnent lorsque nous parlons – le plus intensément le plus notre discours est affectif.

Avec les personnes âgées, vous constaterez que chez nombre d’entre elles, ce mécanisme s’est accentué : Ce sont le plus souvent avec les doigts fléchis, repliés sans conscience et la main tournée vers l’arrière par analogie au passé ? Elles ne se servent pratiquement plus que d’un index. Elles conservent les autres doigts repliés. Les personnes qui sont atteintes de cette limitation sont souvent agressives et acariâtres.


Les éléments immuables de notre réalité

Cet article est tiré du 17ème jour du mois (Défi des 31 jours avec Grigori Grabovoï multiplié par Hélène Laporte).

«Concentrez-vous sur les éléments immuables de votre vie courante qui constituent votre réalité extérieure. Ces éléments qui vous entourent depuis toujours et en tout temps, tels que le soleil, la lune, les étoiles, les constellations, etc.

Concentrez-vous sur l’un ou l’autre de ces éléments et, simultanément, gardez à l’esprit l’événement souhaité et l’Univers mettra en route les actions nécessaires à sa manifestation dans votre réalité. »

Dans le séminaire de Grigori Grabovoï sur le contrôle du temps, on apprend que plus un élément est ancien d’une certaine façon, plus il est stable au niveau informationnel.

Chaque élément du monde possède une phase statique et une phase dynamique. La phase dynamique d’un élément est la phase la plus facilement modifiable par la pensée. La phase statique, c’est la part informationnelle de cet élément qui est déjà stabilisée dans le temps, qu’il est donc beaucoup moins facile de modifier.

Par exemple, il est plus facile de soigner une entorse de cheville avec une séquence numérique que de faire bouger une montagne. L’événement de l’entorse de cheville est plus récent et donc plus dynamique que l’événement de la montagne.

Lorsque nous nous concentrons sur un élément stabilisé de la réalité comme le soleil, une planète ou encore une étoile, et en même temps sur un événement à matérialiser, nous transférons d’une certaine façon cette stabilité à cet événement, en condensant sa lumière informationnelle.

Nous voyons comment tous les éléments du monde sont des paroles par lesquelles le Créateur nous parle. Les éléments avec une grande phase statique nous indiquent l’éternité dans le monde et nous aident ainsi à sentir notre propre éternité.

Nos perceptions ont également une certaine stabilité – dépendamment quelle conscience est à la base de la perception. Le monde de la dualité nous présente des perceptions instables, et c’est le degré de la structuration de notre conscience qui décide sur la stabilité de notre perception. En autres mots – il n’y a rien de stable sur le plan matériel car la stabilité se trouve sur le plan fondamental.

Je peux vous donner un exemple de notre vie. Nous avons déménagé cette année du Québec au Guatebuena. Nous habitons maintenant à San Juan la Laguna au bord du lac Atitlan, entouré d’anciens volcans. Nous avons beaucoup l’impression de vivre dans un environnement très stable : les montagnes ne changent pas de forme, le niveau du lac monte et descend dans un rythme de 50 ans et il n’y a que deux saisons qui se suivent avec régularité : la saison des pluies et l’hiver ; mais les gens aussi – on n’a pas l’impression qu’ils changent et leur année est marquée par deux fêtes : Pâques et Noël.

Nous sommes comme entourés d’éternité où il n’y a presque rien qui change – et cela nous donne le sentiment de vivre dans l’éternité.

Et je crois qu’il est bon de se rappeler que les éléments qui ont un phase stable peuvent s’avérer être très aidant et sécurisant dans le monde si chamboulé en Amérique du Nord ou en Europe !

Mais, même si on ne vit pas dans des régions rurales éloignées, on peut trouver des éléments en phase stable comme le soleil, les étoiles, le vent, etc.

Les espaces éloignés de notre conscience sont plus stables

Les événements ou les éléments qui se situent dans les zones éloignées de notre conscience possèdent une phase statique de la réalité bien plus importante que les éléments se trouvant dans les zones proches de notre conscience. C’est-à-dire que notre conscience non-structurée n’a que très peu de prise sur eux.

La phase statique de la réalité est stable parce qu’elle est difficilement transformable par notre conscience. La phase dynamique de la réalité est celle que nous pouvons changer facilement par notre pensée. Il est facile d’ajouter des informations erronées à des éléments qui sont proches de nous dans la réalité, mais c’est beaucoup plus difficile pour notre conscience non-structurée de le faire sur des éléments éloignés.

Prenons un exemple. Nous parlons avec un ami d’un sujet que nous connaissons à peu près par la tv et les journaux, notre conscience non-structurée va y ajouter des interprétations qui correspondent à nos croyances limitantes, nos peurs et nos préjugées. En faisant cela, nous réduisons la lumière informationnelle liée à cet élément. Mais, si notre ami commence à nous parler d’un sujet que nous ne connaissons absolument pas, notre conscience non-structurée n’a aucune prise sur ce sujet et ne peut donc pas y ajouter d’informations erronées. Elle ne peut donc pas diminuer la lumière informationnelle de cet élément puisqu’il se trouve dans une zone éloignée de notre conscience. Cela signifie que les éléments qui se trouvent dans les zones éloignées de notre conscience sont beaucoup plus stables, et plus concentrés en lumière informationnelle. Ils possèdent une plus grande phase statique de la réalité. Lorsque nous nous concentrons sur l’un d’eux, nous captons donc plus de lumière informationnelle que lorsque nous nous concentrons sur un élément proche de notre conscience, que nous avons sans doute imbibé de nos limitations. C’est également pour cette raison que plus l’élément sur lequel nous nous concentrons se situe loin dans notre conscience et plus il apportera de lumière informationnelle à l’événement que nous souhaitons matérialiser.

«Avancez, devant vous s’ouvre un chemin. C’est le vôtre. Avancez à la rencontre du créateur et de son immortalité, allez à la rencontre de votre propre éternité. Célébrez-la. Ressentez la joie qui soudain vous submerge, laissez-vous pénétrer par ce sentiment. Cette joie est à la mesure de votre propre éternité, de l’amour sans bornes et de la confiance que vous témoigne le créateur. La simplicité de sa création est limpide. Il est simple et clair comme vous l’imaginiez. Il est créatif et aimant. Il est votre créateur et vous ouvre le chemin, vous montre le chemin. Suivez-le, c’est le chemin qui mène à votre destinée. »

La méditation du jour est en lien direct, car elle explique une des structures la plus stabilisée – nous. En tant que co-créateurs, nous sommes aussi anciens et éternels que le Créateur lui-même.

Pour nous faire comprendre et vivre notre éternité, le Créateur communique avec nous par tous les éléments du monde. Lorsque nous nous ouvrons à la communication avec le créateur, il nous devient plus aisé de savoir quel chemin prendre dans notre vie. Celui-ci nous sert de guide et de modèle et en tous temps lorsque nous ne savons pas comment agir, nous pouvons simplement nous demander : « Comment agirait Dieu à ma place ? »

Il y a toujours une solution harmonieuse pour tous les protagonistes d’une situation. Il nous suffit simplement de la trouver. Lorsque nous sommes face à un choix, et que nous envisageons une solution, il nous faut réellement nous poser la question de savoir si elle est bénéfique pour tous. Si ce n’est pas le cas, nous devons chercher encore.

Tous ce que nous faisons pour renforcer le contact avec le créateur peut nous permettre d’avancer beaucoup plus rapidement et d’éclairer nos choix. Et le fait de ressentir l’Amour qu’il éprouve pour nous est source d’une joie infinie.


La vérité sur la terre 2

Responsabilité et non-destruction

La Terre a un impact sur l’homme, et c’est le moyen de communication du Créateur vers nous et vice versa. Par conséquent, notre développement doit être en harmonie avec la Terre. L’interaction avec le Créateur nous permet de comprendre le sens profond de la non-destruction, du partage et du Salut Global. Nous savons aujourd’hui plus que jamais combien il est important de protéger l’environnement, nous apprenons maintenant qu’il est tout aussi important d’aider la Nature à évoluer.

Il est vital pour la terre et pour les êtres humains que les plantes poussent et que les animaux vivent. Chaque créature a un rôle à jouer pour terre. Les loups, par exemple, sont tout aussi nécessaires que les cerfs. Si nous voulons qu’un loup se comporte de manière non violente envers un cerf et ne le mange pas, nous devons assurer sa nourriture – par notre conscience, bien sûr. Nous comprenons maintenant qu’à un certain stade de développement, nous devons prendre part activement au contrôle de la nature.

Les animaux sont le reflet de l’homme, et leur agressivité n’est donc que le reflet de l’agressivité de l’homme. Si l’homme normalise son agressivité, il peut aider les animaux à être complètement pacifiques les uns avec les autres, et les carnivores comme les végétariens deviendront des pranaïstes.

Le loup n’attaquera plus un cerf parce qu’il n’a pas faim. C’est à nous de lui montrer d’autres façons de se nourrir, nous devons donner l’exemple aux animaux de se nourrir uniquement de rayons cosmiques. C’est à nous de créer toutes les conditions nécessaires. Nous sommes ici pour normaliser tous les systèmes agressifs et apprendre à vivre sans nuire aux autres êtres vivants – c’est à nous d’instaurer la Paix éternelle sur la planète et au-delà.

La Terre et les êtres humains ont le même objectif intelligent de créer un monde à la norme qui permet le développement harmonieux de tous les êtres vivants. Il s’agit d’un processus à plusieurs niveaux. Les humains ont compris depuis longtemps que leur interaction avec la nature, au moins sur un plan intellectuel, comme regarder des documentaires sur la nature, etc. peut avoir une influence positive, sans parler de l’action environnementale directe. Le moment est venu pour les humains de découvrir leur véritable pouvoir, qui va au-delà des actions sur le plan matériel, qui réside dans les technologies évolutives qui normalisent les événements par la simple pensée. Les applications de ces technologies sont des interactions directes avec la Terre.

Plus nous serons conscients de la présence divine qui nous accompagne toujours, plus nous atteindrons efficacement nos objectifs personnels.

Qui contrôle qui ici ?

La conscience collective nous dit : L’homme est la couronne de la création ; il lui est donné le pouvoir de dominer et d’exploiter le reste de la création.

Voici quelques faits qui remettent en question ces hypothèses :

  1. La terre grandit avec chaque nouvelle résurrection. Lorsque la terre aide Dieu et l’homme à ressusciter quelqu’un, elle le fait au niveau physique car la terre est la pensée du Créateur pris forme.
  2. Les ossements des animaux préhistoriques existent dans certains intervalles temporels. Pendant un certain temps, ils sont visibles, puis ils peuvent être indétectables. Par exemple, les archéologues trouvent des ossements à certains endroits alors qu’on ne trouve rien à d’autres, mais on sait que ces endroits étaient habités par les mêmes animaux. En fait, leurs ossements disparaissent d’un endroit parce que la terre les ressuscite ailleurs.
  3. La colonisation des continents est plus que mécanique ; il ne s’agit pas d’une simple migration des peuples, mais d’une intervention directe de la Terre en termes d’évolution. En fait, ce ne sont pas les peuples qui colonisent une nouvelle région, mais la terre amène les hommes dans une certaine région parce qu’ils sont nécessaires à l’évolution de ce lieu. Ceci est également vrai pour toutes les autres espèces d’animaux et de plantes qui vivent sur la terre.
  4. La terre est même capable d’influencer les structures économiques. Nous le voyons dans ce que l’on appelle un paradoxe économique. Au début du 20e siècle notamment, des états ayant des formes de gouvernance similaires ne se sont pas développés de la même manière. C’est donc la terre et non l’être humain qui influence les processus économiques.

Le processus d’évolution

À partir du moment où la conscience humaine reconnaît la nécessité d’évoluer dans la structure de l’éternité, la conscience de la Terre commence à interagir avec l’homme pour avancer ensemble vers l’éternité.

Pour permettre à la terre d’évoluer vers l’éternité, il est nécessaire de comprendre la structure organique de l’interaction entre l’homme et la terre. Par exemple, certaines civilisations anciennes qui se sont développées au milieu d’un désert avaient une bonne méthode de survie. Cependant, malgré cette bonne méthode, le désert est resté dans son état originel. Pourquoi ? Pour que la terre se développe, l’être humain doit lui donner plus qu’il ne prend d’elle. Par conséquent, notre développement sur terre dépend de notre capacité à donner plus à la terre que ce que nous lui prenons. Lorsque nous donnons, nous ne donnons pas seulement à la terre, mais aussi à nous-mêmes. Plus nous donnons à la terre, plus nous pouvons nous développer.

Cela confirme ce que nous avons dit sur les champs magnétiques gravitationnelles dans le chapitre avant : Les champs sont circulaires. Ils sont magnétiques (donnant) et gravitationnel (prenant) à la fois.

Prenons une minute pour intégrer la séquence d’assimilation :

Assimilation 5 4 9 3 1 4 8 3 6 4 8 9

Les technologies évolutives en relation avec la Terre

Le mot « Terre »

Le mot « Terre », comme le mot « Amour », a un pouvoir illimité de normalisation des événements. Pour utiliser cette technologie, il suffit de prononcer le mot « Terre » en étirant chaque lettre ou syllabe :

T-e-r-r-e

N-o-r-m-a-l-i-s-a-t-i-o-n d-e l-a t-e-r-r-e

La terre en nous

Il s’agit d’une technique simple mais incroyablement efficace. Nous commençons par imaginer la planète Terre à la norme. Nous la visualisons devant nous et d’un geste nous prenons cette sphère et l’amenons doucement dans notre corps, par exemple dans notre cœur. Après cela, nous pouvons sentir la terre dans notre corps physique.

Si nous maintenons cette perception de la terre dans notre corps physique dans le temps, nous serons éternels et en parfaite santé ! Il est juste et bon de s’en souvenir aussi souvent que possible.

La puissance de ce contrôle peut être renforcée si nous y ajoutons l’amour. Lorsque nous ressentons la terre en nous, nous pouvons lui envoyer tout notre amour sous la forme d’un rayon ou d’une sphère d’amour. Amour et gratitude. Lorsque nous envoyons tout cet amour à la terre, nous pouvons sentir la formidable vague d’amour qu’elle nous renvoie. C’est un échange d’amour entre nous et la terre. Nous pouvons sentir que la terre a une Âme, une conscience et un esprit, que nous pouvons nous connecter avec elle, la sentir et la comprendre.

« Nous ne détruisons que ce que nous ne valorisons pas, et nous ne pouvons valoriser que ce que nous comprenons. » Rachel Carson


La vérité sur la Terre

Cet article fait référence à un séminaire donné par Grigori Grabovoï le 4 novembre 3.

La Terre nous fait vivre et évoluer

00La Terre est un lieu qui favorise la vie humaine, on pourrait même dire que tout ce que la Terre fait, toutes ses interactions, ont pour but de nous permettre de vivre. La Terre est le lieu où l’être humain vit et évolue.

Inconsciemment, nous prenons la Terre pour acquise parce que nous ne connaissons pas d’autre monde et surtout, parce que selon la volonté du Créateur, nous sommes faits par les champs de la Terre et du Soleil. La Terre est étroitement liée à nous et à notre développement. Étant elle-même éternelle, elle nous aide à découvrir notre éternité et évolue en parallèle avec nous. Sur le plan matériel, il est évident que notre corps se développe sur Terre dans sa forme physique. Mais notre Âme se développe également dans la structure de la Terre ; en même temps, la Terre est constituée de la partie divine de notre esprit et de notre Âme.

La façon dont nous percevons la Terre reflète la position dans notre évolution, l’état de notre Âme.

L’unité Homme-Terre

L’Homme et la Terre forment une unité. Nous remarquons que la Terre a une forme sphérique, tout comme notre tête.

La Terre est l’interface que le Créateur utilise pour communiquer et interagir avec l’Homme ; le Créateur se manifeste dans l’esprit humain à travers la Terre ; la Terre génère des pensées. Par conséquent, notre compréhension de la Terre et notre contribution à son évolution éternelle nous rapprochent toujours plus du Créateur et de ses pensées divines. De cette façon, l’évolution de la Terre reflète également l’état de la pensée divine sur Terre.

Le simple fait de percevoir la Terre en nous nous fait immédiatement entrer dans un état de contrôle de la réalité, et il ne nous reste plus qu’à penser à l’événement que nous voulons normaliser pour qu’il se matérialise. Notre seule intention de travailler avec et pour la Terre fait que la Terre nous aide. Plus nous donnons, plus nous recevons en retour ! C’est la Terre qui contribue à notre avenir éternel car notre avenir est son propre avenir.

La différence entre l’Homme et le Créateur

Alors pourquoi l’Homme, qui a tous les moyens à sa disposition, continue-t-il à s’impliquer dans des systèmes de destruction ?

Il y a une dissonance entre la structure divine et la structure humaine. L’Homme pense de manière linéaire, un objet à la fois, alors que le Créateur travaille à tous les niveaux simultanément. En d’autres termes, l’Homme vit dans la dualité, alors que le Créateur vit dans l’unité.

Par exemple, l’Homme voit la Terre comme un endroit où vivre ; puis il la voit comme un endroit où il peut évoluer. C’est un mode de pensée linéaire et logique. L’Homme voit la Terre comme séparée de lui, alors que le Créateur perçoit la Terre et l’Homme comme un tout. La Terre fait partie de l’Homme et l’Homme fait partie de la Terre. Ce sentiment d’unité peut à lui seul normaliser immédiatement nos événements. Ainsi, si nous apprenons à penser comme le Créateur, nous serons en mesure de ramener tous les événements à la norme.

Lorsque nous commençons à interagir avec la Terre et ses éléments, nous découvrons notre véritable nature, notre but dans la vie. À partir de ce moment, nous nous soucions de la Terre autant que de nous-mêmes. De cette manière, nous pouvons également influencer notre environnement de manière positive – car nous ressentons alors l’unité avec la Terre, du côté structuré ou divin de notre conscience.


Comment est le Créateur ?

Quand Albert Einstein donnait une conférence dans les nombreuses universités des États-Unis, la question récurrente que lui faisaient les étudiants était : « Vous, Monsieur Einstein … Croyez-vous en Dieu ? » Ce à quoi il répondait toujours : « Je crois au Dieu de Spinoza. ».

Seuls ceux qui avait lu Spinoza comprenaient. Spinoza (1637-77) avait passé sa vie a étudier les livres saints et la philosophie, un jour il écrivit :

Je ne sais pas si Dieu a réellement parlé mais s’il le faisait, voici ce que je crois qu’il dirait au croyant :

« Arrête de prier et de te frapper à la poitrine ! Ce que je veux que tu fasses, c’est que tu sortes dans le monde pour profiter de ta vie. Je veux que tu t’amuses, que tu chantes, que tu t’instruises … que tu profites de tout ce que j’ai créé pour toi.

Arrête d’aller dans ces temples sombres et froids que tu as construit toi-même et dont tu dis que c’est ma maison ! Ma maison est dans les montagnes, dans les bois, les rivières, les lacs. C’est là où je vis avec toi et que j’exprime mon amour pour toi.

Arrête de m’accuser de ta vie misérable. Je ne t’ai jamais dit qu’il y avait quelque chose de mal en toi, que tu étais un pécheur, que ta sexualité ou ta joie étaient une mauvaise chose ! Alors ne me blâme pas pour tout ce qu’ils t’ont dit de croire.

Arrête de ressasser des lectures sacrées qui n’ont rien à voir avec moi. Si tu ne peux pas me lire à l’aube, dans un paysage, dans le regard de ton ami, de ta femme, de ton mari, dans les yeux de ton fils – tu ne me trouveras pas dans un livre !

Arrête de te faire peur. Je ne te juge pas, je ne te critique pas, je ne rentre pas en colère et je ne punis pas. Je suis pur amour. Je t’ai rempli de passions, de limitations, de plaisirs, de sentiments, de besoins, d’incohérences et je t’ai donné le libre arbitre.

Comment puis-je te blâmer si tu réponds à quelque chose que j’ai mis en toi ? Comment puis-je te punir d’être ce que tu es, si je suis celui qui t’ai fait ? Tu penses réellement que je pourrais créer un endroit pour brûler tous mes enfants qui se comportent mal, pour le reste de l’éternité ? Quel genre de Dieu peut faire ça ? Si j’étais ainsi, je ne mériterais pas d’être respecté.

Si je voulais juste être vénéré, je n’aurais peuplé la terre que de chiens. Respecte tes semblables et ne fais pas ce que tu ne veux pas pour toi. Tout ce que je te demande, c’est que tu fasses attention à ta vie, que ton libre arbitre soit ton guide.

Toi et la nature vous constituez une seule entité – alors ne crois pas que tu as un pouvoir sur elle. Tu fais partie d’elle. Prends-soin d’elle et elle prendra soin de toi. J’y ai mis et rendu accessible tout ce qu’il y a de bien pour toi et j’ai rendu difficile d’accès ce qui ne l’est pas.

Ne mets pas ton génie à y chercher ce qui est mauvais dans cet équilibre. À toi de garder intact cet équilibre. La nature elle, sait très bien le garder, juste ne la trouble pas !

Je t’ai rendu absolument libre. Tu es absolument libre de créer dans ta vie un paradis ou un enfer. Je ne peux pas te dire s’il y a quelque chose après cette vie, mais je peux te donner un conseil : Arrête de croire en moi de cette façon. Croire, c’est supposer, deviner, imaginer. Je ne veux pas que tu crois en moi, je veux que tu me sentes en toi.

Que tu me sentes en toi quand tu t’occupes de tes moutons, quand tu abordes ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la rivière. Exprime ta joie et habitue-toi à prendre juste ce dont tu as besoin !

La seule chose sûre, c’est que tu es là, que tu es vivant, que ce monde est plein de merveilles et que dans toutes ces merveilles tu es capable de savoir exactement ce dont tu as vraiment besoin.

Ne me cherche pas en dehors, tu ne me trouveras pas. Je suis là. La nature, le cosmos. C’est moi. »


Comment pouvons-nous nous approcher de notre Âme ?

« Il est maintenant temps pour l’Homme d’apprendre le moyen d’atteindre son Âme ; et c’est par les sentiments et les émotions – rien d’autre. Et c’est exactement ce que nous essayons d’enseigner à la Fondation Keshe. Regardez la structure du cerveau avec l’Âme au centre – nous avons tout ce dont nous avons besoin, mais nous ne savons pas comment l’utiliser. » MT Keshe

L’Âme est au centre du cerveau. Tant que toute l’énergie de l’Âme est absorbée par le cerveau, le corps physique amortit son énergie et contrôle l’Âme de cette manière – l’Âme est l’oiseau dans la cage de la forme physique. Ou en autres mots : le mental, la conscience peu structurée se met entre l’Âme et le plan matériel. C’est la même chose que font les prêtres et les « dirigeants » ! Mais tout change lorsque vous le faites dans l’autre sens : lorsque l’énergie circule non pas de l’Âme vers le corps, mais du corps vers l’Âme – alors l’Âme s’étend au-delà des limites du cerveau et du physique et prend le contrôle.

À ce stade, le cerveau est toujours en contact avec l’Âme, mais cette dernière est alors capable de prendre le contrôle central et de protéger le corps. Protéger le corps signifie le recréer à une vitesse de 1017x/s de manière absolument à la norme, c’est-à-dire sans l’interférence de ce que nous appelons le « libre arbitre », le mental non structuré avec tous ses systèmes de croyances non constructifs.

Nous pouvons tous faire cette expérience dans notre sommeil, lorsque nous rêvons. Le contrôle mental est alors endormi et l’Âme est libre de quitter la cage, d’aller où elle veut et d’interagir.

Normalement, l’Âme est alimentée en énergies cosmiques par le corps physique. Il fonctionne comme un aimant avec beaucoup de champs qui entrent et sortent. Mais le libre arbitre ne permet qu’à un nombre très limité de champs d’atteindre l’Âme (flèche rouge) pour la contenir et l’empêcher de contrôler naturellement nos vies et ainsi détrôner le mental.

Cela ressemble à un problème de conscience très individuel que chacun doit résoudre pour lui-même, mais c’est aussi un problème « macro-socio-politique » dans lequel les gouvernements et les religions sont impliqués avec grand intérêt. Cela devient très clair lorsque nous examinons les croyances de l’inconscient collectif : Ils sont tous structurés de telle manière qu’ils justifient avant tout l’existence des prêtres et des politiciens. L’un est l’intermédiaire entre le Créateur et nous, car il prétend d’avoir un accès privilégié à Dieu et pas nous. L’autre nous dit ce qu’il faut penser, ce qu’il faut faire et comment il faut vivre parce que nous ne sommes pas capables de décider par nous-mêmes.

Cela fait de l’accès au niveau de l’Âme un acte radical. Les connaissances que nous acquérons sur notre création et le fonctionnement de l’Univers nous font prendre conscience de nombreuses choses existentielles :

  • C’est nous qui sommes les seuls responsables de nos vies.

  • Nous sommes créés à l’image de Dieu, nous sommes co-créateurs avec Lui, nous sommes fondamentalement UN avec Lui. Notre être le plus profond est le Créateur. Il ne peut y avoir d’intermédiaire.

  • Au niveau de la matière, nous avons permis le développement de structures qui nous maintiennent dans l’ignorance de qui nous sommes véritablement, de notre Âme et de notre vie ; des structures qui nous empêchent surtout de penser par nous-mêmes. Ces structures perdent de leur puissance au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre Âme.
  • Nous avons été élevés dans la croyance que le plan de la matière est la seule réalité qui existe et que nous n’avons pas le pouvoir de l’influencer. Plus nous apprenons à connaître notre pouvoir de contrôler la réalité dans laquelle nous vivons, plus nous nous libérons des chaînes du plan de la matière.

« Nous allons tous à l’église, au temple, à la mosquée et à la synagogue et nous prions pour voir le Créateur. Mais c’est nous qui avons emprisonné notre Âme – le seul chemin vers le Créateur. » MT Keshe

Ce processus n’est donc pas une rébellion contre les gouvernements et les églises, dès lors que nous réalisons que nous sommes à la fois le prisonnier et le gardien. Et saisir cette connaissance EST la libération. Combattre un mensonge ne sert à rien, au contraire – seule la compréhension aide.

Nous sommes infiniment reconnaissants à la Fondation Keshe et à la Science de l’Eden de nous aider sur ce chemin !

Alors comment pouvons-nous libérer nos Âmes ?

Tout est une question de confiance et d’ouverture. Ces deux sont déterminées par notre libre arbitre. Ce problème apparaît très clairement dans l’exemple d’une personne qui nous heurte dans la rue – si cette personne est un lampadaire, nous nous reprochons notre ignorance – si cette personne est un étranger, nous lui reprochons sa maladresse. Et ce n’est que si cette personne est un ami que nous la saluons avec un sourire et l’embrassons.

Tout dépend donc de la confiance que nous pouvons mettre dans notre Âme !

« C’est ça le vrai travail de la KF, de permettre à l’être humain dans sa forme physique de rencontrer son Créateur à travers la dimension de ses sentiments.

Lorsque la personne tombe ensuite amoureuse de son Créateur, elle peut être ce qu’elle veut et où elle veut à tout moment dans l’espace et le temps. » MT Keshe

L’élévation de l’Âme signifie rendre l’âme de la forme physique, le mental, le libre arbitre si humble qu’elle ne veut rien d’autre que de jouir de l’Âme et de sa beauté. Et cela ne fonctionne pas en pensant que nous sommes humbles, ou en présumant l’être – nous devons l’être véritablement. En d’autres termes, si nous faisons seulement semblant d’être amoureux de notre Âme, rien ne se passe … en réalité, nous avons juste besoin de nous écarter de notre propre chemin !

Voici une histoire zen qui illustre très bien cela : Il était une fois un maître zen. Des gens de loin et de près cherchaient ses conseils et demandaient sa sagesse. Beaucoup venaient lui demander de les enseigner, de les éclairer sur la voie du zen. Un jour, un homme important, un homme habitué à commander et à obéir est venu rendre visite au maître. « Je suis venu aujourd’hui pour vous demander de m’enseigner le zen. Ouvrez mon esprit à l’illumination. » Le ton de la voix de l’homme important était celui d’un homme habitué qu’on lui obéisse.

Le maître zen sourit et dit qu’ils devraient discuter de la question autour d’une tasse de thé. Lorsque le thé fut prêt, le maître versa une tasse à son visiteur. Il versa et versa encore et le thé monta jusqu’au bord et commença à se répandre sur la table et finalement sur le costume de l’homme riche. Le visiteur a crié : « Arrêtez ! Vous renversez le thé partout. Vous ne voyez pas que la tasse est pleine ? »

Le maître a arrêté de verser et a souri à son invité. « Vous êtes comme cette tasse de thé, vous êtes déjà tellement pleine. Revenez me voir quand votre coupe sera vide. Revenez vers moi avec un esprit vide. »

« Ne cherchez pas l’élévation – cherchez l’humilité. » MT Keshe


Anita Moorjani : Je suis ressuscitée !

D’après une vidéo sur youtube

J’étais atteinte d’un cancer terminal des ganglions. Certaines des tumeurs que j’avais étaient aussi grosses que des citrons. J’avais un cancer depuis quatre ans et le cancer s’était métastasé et les tumeurs ont envahis tous mon système lymphatique ; de la base de mon crâne autour de mon cou, sous mes bras, dans mes seins jusqu’à mon abdomen. Et j’avais du liquide dans mes poumons, donc chaque fois que je m’allongeais, je risquais de m’étouffer avec mon propre liquide. Je ne pouvais plus absorber de nourriture, je n’étais plus qu’un squelette ambulant. Mes muscles se sont complètement détériorés. Je ne pouvais plus me tenir debout ni marcher, j’étais donc dans un fauteuil roulant, et j’étais si faible que je ne pouvais même pas tenir ma tête en l’air.

J’avais très mal et le 2 février, je suis tombé dans le coma. Les médecins ont dit que c’étaient mes dernières heures car mes organes étaient désormais défaillants. Et mon mari et ma mère étaient très inquiets, bien sûr. Lorsque j’étais dans le coma, ils ignoraient tous que j’étais consciente de tout ce qui se passait autour de moi : Je pouvais entendre, voir et sentir tout ce qui se passait. Je pouvais sentir tout ce que les médecins faisaient ; ils me plantaient des aiguilles et me mettaient des tubes à perfusion ; et mon mari était à mon chevet, me tenant la main.

Non seulement je pouvais entendre ce qu’ils disaient, mais c’était comme si je pouvais sentir ce qu’ils ressentaient. J’étais complètement empathique à ce qu’ils ressentaient. Et je pouvais voir et entendre des choses qui étaient au-delà de l’espace dans lequel se trouvait mon corps physique, et j’ai réalisé que je pouvais même voir mon corps physique. C’était comme si je m’étais séparé de mon corps, et c’était incroyable.

C’était absolument incroyable ! Pour moi, c’était la première fois depuis des années que je me sentais bien et sans douleur. La douleur avait disparu, je me sentais légère et je me sentais vraiment libre et épanouie. J’ai également ressenti quelque chose que je ne peux décrire que comme un sentiment d’amour inconditionnel. Je sais que le mot « amour » est galvaudé, mais c’est le seul mot que je trouve pour décrire ce que j’ai ressenti, c’était une sorte de sentiment euphorique.

J’ai eu l’impression d’avoir soudainement réalisé que je n’avais rien à faire pour prouver ma valeur. Je n’avais pas besoin de faire quoi que ce soit pour sentir que je mérite d’être aimé. Je suis aimé simplement parce que j’existe. Je ne me souviens pas avoir ressenti ça avant dans ma vie.

Maintenant, je n’étais plus lié à mon corps et là, j’ai ressenti ce sentiment vraiment incroyable que j’avais un but, que j’étais aimé et que j’étais digne ; c’est ce que j’ai ressenti.

Cela m’est arrivé dans un hôpital de Hong Kong, d’ailleurs. Et je savais que mon frère, qui se trouvait en Inde, s’empressait de prendre un vol pour Hong Kong afin de me voir avant ma mort. Et dans cette conscience, j’ai senti que je devais rester en vie, au moins jusqu’à ce qu’il soit avec moi, parce que je savais que si je mourais avant qu’il soit avec moi, il serait complètement désemparé et brisé. Je devais au moins rester en vie jusqu’à ce qu’il vienne me voir pour me dire au revoir.

Au fur et à mesure que je progressais dans cette expérience, j’ai atteint un point où j’avais le choix de revenir ou non ; c’est à ce moment-là que j’ai rencontré mon défunt père. Mon père était mort dix ans auparavant, et j’ai senti qu’il était là pour m’accueillir. Il me disait que mon heure n’était pas encore venue. Mais même si mon heure de mourir n’était pas encore venue, je sentais que j’avais le choix. Je pourrais quand même choisir de mourir si je le voulais.

Et je voulais rester de l’autre côté. Je ne voulais pas revenir. Être dans ce royaume était tellement mieux que d’être ici, simplement parce que je me sentais si incroyable et qu’ici je n’avais que le corps malade et mourant. Je ne voyais donc aucune bonne raison de retourner dans ce corps avec sa souffrance et ma famille qui souffrait. Donc je voulais vraiment rester de l’autre côté.

Mais pendant cette période, j’ai aussi fait l’expérience d’une incroyable clarté. C’était comme si je comprenais tout ; je comprenais complètement comment j’en étais arrivé là, dans ce lit d’hôpital, à ce moment-là. Allongé là, mourant d’un cancer en phase terminale. Je comprenais en fait comment tous les choix et toutes les décisions que j’avais faits dans ma vie, à chaque instant, m’avaient conduit à ce point. Et je pouvais le voir.

Dans ce réveil, j’ai eu le sentiment que mon père me disait : « Maintenant que tu connais cette vérité, tu dois retourner et vivre sans peur. »

Je l’ai compris. Maintenant, j’ai aussi compris que si j’y retournais, mon corps guérirait. Après cette expérience, après ma mort et mon retour, je ne suis plus aucun dogme, ni aucune religion ou spiritualité, car maintenant je sais et je n’ai plus besoin de croire.

Je sais que je suis un être spirituel. Nous le sommes tous. Chacun d’entre nous. Nous n’avons pas besoin d’y travailler. Je n’ai pas besoin de continuer à y travailler ou à essayer de devenir plus spirituel. Je le suis déjà. Il n’y a rien à faire.

Cela a donc complètement changé pour moi. Le moment où mon père m’a dit : « Maintenant que tu as compris la vérité, retourne vivre ta vie sans crainte », c’est à ce moment-là, je dirais, que mes yeux se sont réellement ouverts.

Je veux dire, il s’est passé tellement de choses. J’ai été dans le coma pendant environ 34 heures, mais il s’est passé tellement de choses pendant cette période, car le temps n’est pas linéaire. C’était comme si tout se passait en même temps. Et où que je tourne ma conscience, j’étais là. Tout s’est donc passé d’un coup, et j’ai senti que cela m’avait complètement changé. Je recevais tellement de choses ; c’est comme entrer dans une pièce ou une situation que vous n’avez jamais vue auparavant et découvrir la vérité sur quelque chose que vous n’auriez jamais pu imaginer. On ne peut pas le défaire, on ne peut pas revenir en arrière et le défaire. Et ça reste toujours avec vous.

Et donc ça a changé ma vie. La personne que je suis a changé à ce moment-là. Au début, je ne voulais pas revenir, mais mon père m’a aussi dit que ces cadeaux m’attendaient.

La façon dont nous communiquons ne passe pas non plus par le langage, la façon dont je communique avec vous maintenant. Ici, nous utilisons des mots ; nous les enchaînons en temps linéaire dans des phrases linéaires, mais dans ce domaine nous n’avons pas de corps, nous n’avons pas de cordes vocales. C’était comme si l’essence de mon père et la mienne avaient fusionné, alors j’ai su exactement ce qu’il essayait de me dire. Et maintenant je peux mettre de mots pour communiquer avec vous.

Mon père voulait que je sache que j’avais souffert jusqu’à ce point, et que même si je n’avais pas besoin de retourner dans mon corps, si je choisissais de ne pas y retourner, je manquerais les cadeaux qui m’attendaient.

J’ai donc compris que si je rentrais maintenant, je ne vivrais plus une vie de souffrance. Alors j’ai commencé à ouvrir les yeux. Et bien sûr, ma famille était autour de moi : mon mari était assis là, me tenant la main ; mon frère venait d’arriver de l’aéroport ; ma mère était là. Et bien sûr, ils étaient ravis que j’ouvre les yeux.

Mais j’étais encore très faible avec tous ces tubes, et je pesais environ 85 livres, et ces lésions à peau ouverte… J’ai donc commencé à ouvrir les yeux, et ma famille, toute excitée a appelé le médecin, et je l’ai salué par son nom, j’ai dit « Bonjour, Dr Chan ». Il était surpris que je connaisse son nom, car il n’a commencé à s’occuper de moi qu’après que j’étais tombé dans le coma. Alors il a dit : « Comment connaissez-vous mon nom ? » Et j’ai été surpris qu’il me pose cette question, car pour moi, c’était tout à fait normal. J’ai juste dit : « Vous n’êtes pas le médecin qui était là ce matin ? » Et je lui ai dit exactement ce qu’il avait fait. J’ai eu une crise d’étouffement et il m’a planté une aiguille dans le dos pour retirer du liquide de mes poumons. Et il a dit : « Mais tu étais dans le coma quand j’ai fait ça ; comment sais-tu que j’ai fait ça ? »

À ce moment-là, tout le monde a compris que quelque chose s’était passé et, alors qu’il quittait la pièce, j’ai dit à mon mari : « N’est-ce pas le médecin qui vous a dit que je ne passerais même pas la nuit, que ce sont mes dernières heures et que mes organes sont défaillants ? » Mon mari Danny a dit : « Où as-tu entendu cela ? Il ne l’a même pas dit dans cette pièce, il l’a dit dans le couloir ! ».

Ce qui a choqué les médecins, c’est que la tumeur a diminué de 70 % en quatre jours et que, trois semaines plus tard, ils n’ont pu trouver aucune trace de cancer dans mon corps. Et après cinq semaines, je suis sortie de l’hôpital pour rentrer chez moi.