Sortir de l’illusion pour retrouver notre essence (1)
Tiré d’un youtube de Nassrine Reza: La magie est en vous (partie 1) Cette première partie contient l’introduction théorétique.
Elle nous invite de découvrir la magie en nous qui ne se trouve ni dans le mental, ni dans les émotions, ni dans le corps. Pourtant elle est accessible à nous depuis toujours, mais nous l’avons oubliée. Cette magie est nous. Elle rend toute manifestation possible. Dans la vie notre corps se déplace, le mental capte des pensées et les émotions se manifestent – faisons-nous quoi que ce soit pour rendre ces événements possible ? Ou en sommes-nous le témoin ? Sommes-nous l’observateur de la vie ou l’observé dans la vie ?
Grâce à l’observateur, il nous est possible de percevoir le monde et nous. Parce que nous vivons dans un univers perceptionnel, on peut dire que l’observateur et au même temps le créateur de toute chose.
L’état de conscience du témoin est lié à la conscience globale, vaste et impersonnel. C’est la même conscience dont se sert le Créateur. Cette état de conscience, cette position auprès du Créateur doit être maintenu ; sinon on glisse de l’état de conscience du témoin dans l’état de conscience de l’observé.
Se changement, ce glissement, s’appelle « identification ». Elle est la racine de toute forme de souffrance. Cela se montre chaque matin, quand on se réveille avec la conviction d’être une personne à part entier qui a sa propre vie, etc. C’est une hypnose qui se maintient car elle est réaffirmé chaque fois pendant chaque jour ou nous nous identifions à ce qui est observé et affirmons que :
« Je suis une personne; je possède une forme physique et un nom; je pense de telle manière, cela m’appartient et pour accéder au bonheur, je dois faire maintes choses… »
Cette affirmation n’a été jamais mis en question, elle était – comme maintes autres croyances – simplement pris axiomatique, comme la réalité. C’est une prison irréelle car seulement l’illimité peut être réel – comme le Créateur.
Comment nous percevons la réalité dans laquelle nous vivons, dépend de notre point de vue. Le point de vue est l’État de conscience.
Nos organes sensorielles, yeux, oreilles, nez, bouche, peau etc ne captent que des signaux physiques : des pixels, des fréquences, des points de pression. Tous ceux n’ont aucun sens en eux-mêmes. Seulement lorsque ces paquets d’informations discrètes sont traiter dans notre Centre de Perception, seulement à ce moment-là les paquets d’information sont organisés en tant que perceptions de la réalité. Et à cause que nous identifions notre conscience au Centre de Perception, nous interprétons la réalité.
Alors si on regarde la vie à travers l’idée d’être un être humain, alors seulement la vision d’un être humain nous est offert. De cette perspective une seule facette de la réalité peut être perçue ; c’est comme regarder un objet toujours par le même angle de vue ; sans jamais avoir la possibilité de le voir dans son ensemble. De cette manière nous pouvons jamais voir ce qui nous sommes en réalité – pas seulement un être humain, mais tout l’ensemble de la Création.
De ce point de vue global, la perception de la totalité avec toutes ses aspects différentes se fait dans un seul instant – sans jamais le besoin de se déplacer d’un point de vue à l’autre pour graduellement synthétiser un image global et entier d’un événement. Cela est difficile à saisir par le mental de tous les jours, qui ne peut voir qu’un seul aspect à la fois. Et cette voie est emprunté tout le temps – nous nous réveillons tous les matins en se prenant pour un être humain.
L’exemple du retour de la boulangerie :
Imaginez que vous sortez de la boulangerie dans laquelle vous vous rendez tous les dimanches pour aller chercher du pain frais. D‘habitude en sortant vous prenez le chemin qui tourne à droite pour rentrer chez vous, mais ce matin une force inexpliquée vous pousse à partir à gauche. Vous hésitez une seconde parce que le mental dit que le chemin va à gauche. Toutefois, sans savoir pourquoi, vous suivez cette première information. Sur le chemin du retour vous entendez qu’il ya eu un grave accident sur la route que vous empruntez habituellement et qu’il y a un bouchon de 2 heures. Avez-vous fait une analyse approfondie de la situation avant de choisir d’aller à gauche ? Non, car ce choix s’est présenté spontanément. Que s’est il passé en franchissant la porte de la boulangerie est déjà dans l’élan pour rentrer ? En une fraction de seconde la situation a été vue simultanément sous tous ses angles. Et le meilleur choix a été fait – partir à gauche. Votre âme, qui se tient toujours un point de vue depuis lequel tout peut être perçue, fait toujours le meilleur des choix. Ce que vous nommez l’intuition n’est autre qu’une infime partie de ce que vous êtes réellement.
Malgré cette conscience, nous font face à maintes questions dans la journée et ensuite nous analysons, argumentons par peur de faire des erreurs. Sans savoir que la seule erreur c’est identification à l’État de Conscience d’un être humain, qui souhaite ardemment d’être épanoui. Mais l’épanouissement est un mouvement inhérent à tout ce qui est. C’est pour ça qu’on ne peut jamais y atteindre – car l’épanouissement émerge spontanément, sans effort et volonté. Et le mental prétend (une autre croyance jamais vérifiée), que l’épanouissement a été atteint grâce à ces efforts et ténacité.
C’est l’âme qui choisit toujours le plus épanouissant tout en gardant un équilibre parfait avec tous les autres éléments de la création. Mais l’être humain, avec son point de vue restrictif, n’arrive pas à observer cela. Parce qu’il possède une perception faussée de la vie et cela pour une seule raison : « Vous, l’observateur de cet être humain, ne l’éclaire plus avec votre lumière. Comment pourriez-vous amener votre sagesse à l’être humain, si vous vous prenez pour lui ?
Désormais nourrissez-le par votre accueil et il s’épanouira à nouveau. Ainsi il aura enfin toute confiance d’être guidé dans toutes circonstances et il saura intimement que le meilleure des solutions se présentent toujours spontanément. »
Il y a une deuxième partie à cet enseignement sous forme de méditation guidée, je vous la donnerai dans la prochaine Fine Pointe Plasma.
Sortir de l’illusion pour retrouver notre essence (2)
La vidéo originale se trouve par ici: Sortir de l’illusion pour retrouver notre essence
Introduction
À la naissance, nous sommes encore la Conscience Universelle, impersonnelle et vaste. Mais très rapidement, durant notre socialisation, cette conscience s’est identifié avec le Centre de Perception de ce corps, créant ainsi l’État de Conscience MOI. « Cette fusion soudaine avec l’être humain nous a fait oublier qui nous sommes en vérité, mais la vérité trouve toujours son chemin. »
Avec cette méditation guidée, Nassrine nous invite à voyager au-delà du moment présent afin de découvrir ce qui donne naissance à ce moment présent, la vie et cette être humain auquel nous sommes identifié pour si longtemps. Dans cette dimension toute fausseté, toute erreur et toute limite se transforment naturellement – sans aucun effort de notre part. Il n’y a même rien à comprendre, il suffit d’observer avec détachement ! À partir de cela la vérité éclate soudainement !
Transcription de la méditation
Avant de commencer ce voyage, je vous invite à installer confortablement le corps afin qu’il puisse se relaxer. Dans l’idéal il est allongé sur le dos, les membres écarté, les yeux fermés. La respiration est ventrale. La mâchoire et détendu. Tout se relâche naturellement à chaque expiration. Ce corps est complètement affalé. Peut-être que ta tête penche naturellement d’un côté. Tout est décontracté. Le corps est dans le même état que lorsqu’ils s’apprête à dormir.
A partir de maintenant le corps reste immobile il n’y a plus de mouvement. Tout est figé mais relaxé. En le maintenant dans cette immobilité, observez cet organisme hautement sophistiqué. Peut-être allez vous remarqué certaines tensions ou douleur, Ne faites rien d’autre à part en prendre note. Aucune analyse est nécessaire.
Puis portez votre attention sur le mental de cet être humain. Peut-être qu’il est en train de se poser des questions ? Peut-être cherche-t-il la cause des tensions, des douleurs. Ne faites rien d’autre à part observer.
Passons maintenant aux système émotionnel. Celui ci est peut-être dans la joie, la colère, dans la peur, la tristesse ou dans un état de neutralité. Continuer simplement à observer avec détachement.
Qu’est ce qui vous permet d’observer cet être humain maintenant ? Un point de vue qui est extérieur à lui. Mais où se situe ce point de vue ? Là quelque part dans cette pièce en dehors de l’être humain ? Non bien plus loin encore. L’observateur qui perçoit cet humain confortablement allongé et dans une immobilité totale, se trouve à l’extérieur de la dimension vie. Il est antérieure au moment présent dans lequel uniquement l’être humain se trouve dans permanence.
Imaginez que cet observateur est tel qu’un spectateur qui se tient face à un grand écran blanc. Sur cet écran est projeté un être humain, qui est sereinement allongé. Ce point de vue, qui est la porte d’entrée à votre ultime réalité, se nomme votre état de présence. Votre état de présence est simplement l’observateur du monde manifesté de la vie. Dans cet espace il n’existe aucune dualité, aucune limite, aucune croyance, rien n’est confiné. il n’y a qu’une observation détachées qui s’y produit continuellement sans aucune identification à ce qui est perçu sur l’écran. Le JE ressens, JE pense, JE me pose des questions et JE souffre, devient soudainement : un être humain ressent, il pense, il se pose des questions, il souffre.
Imaginez maintenant que cette projection s’arrête. Il n’y a plus aucune image sur cet écran. Vous n ‘y percevez plus que du blanc. Portez maintenant uniquement votre attention sur cet état de présence. Dans cet état il n’existe pas de « Je suis un être humain » il ne subsiste plus que « Je suis ».
Cette dimension est antérieure à la manifestation. C’est comme la graine et l’arbre. La graine est antérieure à l’arbre. Sans elle il n’y a pas d’arbre. Votre état de présence est cette graine à partir de laquelle toute manifestation prend naissance.
Pendant que je vous parlais, ressentiez-vous encore le corps ? Et étiez-vous encore conscient de l’activité mentale et émotionnelle ? Tout s’est dissipée parce que vous n’étiez plus dans l’écran. Votre attention a dévié de l’être humain – donc de l’écran – à votre état de présence : ce spectateur ! Prenez en pleinement conscience.
Regardez à nouveau cet écran. Observez cet être humain. Voyez défiler sa vie : Il est né, il porte un nom, il pense et ressent. Il essaye au mieux de vivre sa vie et il est en quête d’une seule chose – la paix profonde.
Mais qu’est ce que la paix ?
Être en paix est être dénudé de toute croyance.
Mais avant même que cet être humain soit né, d’innombrables croyances lui ont été transmises. Neuf mois avant sa naissance il a hérité d’un aspect physique d’un système de pensée bien établie et d’un bagage émotionnel. Mais il ya aussi son lieu de vie qui l’a influencé. Certains êtres humains héritent d’un terrain fertile et d’autre d’un terrain plutôt aride.
Est ce que l’être humain, que vous voyez à l’écran maintenant, a choisi tout cela ? A-t-il choisi son aspect physique, ces croyances, le potentiel de refoulement émotionnel, la situation du pays lorsqu’il a ouvert les yeux sur ce monde ? Non.
Permettez lui de reconnaître les choses telles qu’elles sont dans sa dimension. Peut-être que le mental de cet être humain est agité en entendant cela. Peut-être qu’il a de la peine à l’accepter. Alors observez ce qu’il fait systématiquementL il cherche une raison plausible à sa vie, il en cherche un sens. Il se dit peut-être : « J‘ai décidé de m’incarner de cette manière, car je dois apprendre diverses choses. » Puis observez d’où cette information provient : uniquement des dires. Il en a entendu parler ou il l’a lu à quelque part dans un livre.
Le mental essaye toujours de s’agripper à de nouvelles croyances. Mais aucune d’entre elles n’est permanent, n’est ce pas ? Aujourd’hui il pense de cette manière. Il croit que telle chose lui est bénéfique et demain il lit ou découvre une nouvelle façon de vivre et il change son système de pensée. Mais pourquoi fonctionne t-il ainsi ? Qu’est ce qui le pousse à s’accrocher continuellement à de nouveaux concepts ?
Une profonde peur. Il est continuellement agité parce qu’il a peur. Il a peur de ce qui est arrivé dans le passé. Des prétendus mauvais choix qu’il pourrait faire et de ce qui pourrait se manifester dans un futur imaginaire. Observer à quel point l’être humain a peur de la vie. La vie l’effraye sans cesse et ce pour une seule raison : il n’a plus conscience de son lien à votre lumière et donc à la vie.
Peut-être demain vous percevez sur cet écran qu’il se sent complètement isolés. C’est ce sentiment de solitude absolue et cette peur béante qui en découlent ; qui le pousse à chercher une forme de sécurité. il s’accroche en vain à une pensée, une croyance ou un concept. Mais cela ne lui donnera jamais aucun appui permanent.
Seul votre lumière a le pouvoir de le stabiliser dans une paix inébranlable. Parce que vous amenez l’être humain a fusionner avec ce qui est ; à s’ancrer pleinement et en toute confiance dans l’énergie de la vie.
Comment cela est il possible ?
Uniquement en restant à votre place d’observateur ; en vous affermissant consciemment dans votre état de présence. Comprenez que c’est à partir de ce détachement que votre lumière est naturellement transmise. Non seulement à cet être humain mais à la totalité de l’humanité.
Quand vous êtes conscient de votre état de présence, le processus d’accueil se manifeste spontanément. À cet instant d’accueil l’être humain reprend contact avec la vie et il reprend conscience de son état d’unité avec elle. L’être humain fait partie intégrante de la vie. Même s’il a oublié cette irréfutable évidence. Ce n’est pas la fleur qui choisit d’éclore à la lumière du soleil, c’est l’énergie de la vie qui lui permet d’éclore. Il va de même pour l’être humain. Ce n’est pas lui qui décide de se lever le matin, c’est la vie, qui circulent à travers lui, qui le fait se lever.
lI s’agit d’un mouvement naturel et spontané. Même si le mental pense en être l’auteur L’unique faille chez l’être humain c’est qu’il croit être séparée de la vie. C’est cette notion de séparation, cette illusion, qui pousse le mental à lutter quotidiennement, ce qui maintient inévitablement le problème.
Imaginez que le corps de cet humain souffre d’une douleur. Le mental aurait tendance à la rejeter, n’est ce pas ? Cet état de combativité est un support fictif pour le mental. Il s’accroche à cet état de lutte parce qu’il ne sait plus quoi faire d’autre. La lutte utilise pourtant toute l’énergie nécessaire au rééquilibrage de toute situation.
Vous pouvez aider cet humain à utiliser l’énergie de la vie à bon essein.
Imaginez que vous, l’observateur, disiez maintenant à cet humain : « Je te donne le droit d’être comme tu es maintenant et je t’accueille pleinement. » Comment son mental réagirait-il ? Il n’aurait plus rien à quoi s’accrocher parce que vous le dépouiller instantanément de tous ces outils qui vise à combattre la manifestation. Vous l’amenez à accueillir pleinement et en toute confiance ce qui est.
Imaginez que cet être humain soit perdue au milieu de l’océan ; aucune terre ferme en vue. Il a alors deux possibilités : soit il se met à nager et il meurt d’épuisement ; soit il se laisse flotter au gré des vagues. Ces vagues sont la vie. Elles portent l’être humain qui s’abandonne à ces mouvements. Parfois l’eau est calme, parfois elle est agitée, mais l’être humain, qui a réellement pris conscience de son état d’unité avec la vie, n’essaye plus de nager à contre-courant. Il se laisse flotter sereinement. Il se laisse porter en toute conscience par la vie parce que vous, sa lumière, lui faites prendre conscience, qu’il fait partie intégrante de la vie et qu’il peut complètement s’y abandonner.
Quand l’être humain est dans un mode de lutte, donc lorsqu’il n’accepte pas ce qui y est, c’est comme s’ils se couper de cette énergie de vie. Il n’est plus relié à ce mouvement naturel et nage à contre courant – tel un électron isolé – jusqu’à son propre épuisement. Quand vous êtes fermement établie dans votre état de présence, l’être humain fusionne à nouveau et en toute conscience avec la vie. Il se laisse sereinement porté par l’eau. C’est ce que fait un nourrisson – il se laisse prendre en charge par ses parents. Il se laisse nourrir par eux : le parent, l’être humain et la vie.
Mais vous vous êtes le parent de la vie. Cet être humain allongé confortablement n’est jamais seul. Il le sait intimement et il le ressent profondément à chaque fois qu’il est conscient du moment présent. À cet instant opère la magie. L’être humain s’aperçoit qu’il existe quelque chose d’infiniment plus vaste et puissant que ce qu’il pourrait imaginer.
Par moment il a conscience d’être guidé. Il parle alors d’intuition, d’énergie universelle de puissance divine ou d’autres choses ; peu importe leur nom et au delà de tout ce qu’on a dit à leur sujet. Ne s’aperçoit t-il donc pas que c’est avec vous qu’il est en contact à cet instant ?
L’humain croit de recevoir des messages d’ailleurs, mais ils parviennent de cette source d’où toute manifestation jaillit.
Et cette source n’est autre que vous.
Portez encore une fois votre attention sur cet écran sur lequel la vie défile. Ce film a un début et une fin. L’être humain naît et il meurt, mais lorsque la projection s’arrêtera, que ce film sera terminé ,que se passera-t-il ?
Pour vous – rien. Rien ne changera pour vous, parce que ce qui n’est pas né, ne peut pas mourir.